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Séisme en Haïti

Il y a eu un ‘avant’,

il y aura un ‘après’

Avant le séisme qui a broyé une partie du pays, les haïtiens étaient broyés par une incommensurable misère. Deux siècles de gabegie (dans laquelle les pays dits riches ont une part scandaleuse) ont fait de ce peuple gai et fier, un peuple de miséreux sans pain et sans espoir.
Mais, hors les associations humanitaires, (laïques ou religieuses) qui alors, se penchait sur le sort de ces laissés pour compte de la terre ?

Aujourd’hui, Haïti est à la UNE des médias.
Parce que la secousse sismique a fait, en une minute, un nombre (encore inconnu, mais annoncé comme énorme) de victimes identifiées ou disparues à jamais, le monde découvre ce pays dont on parle si peu.

La télévision est une grande pourvoyeuse d’émotion et adepte des belles causes. Un quart d’heure de télé équivaut à des mois de travail pour une association, car le travail d’une association se construit dans le temps, pas sur un évènement médiatique de courte durée.

Aujourd’hui, l’aide humanitaire est en marche pour sauver ce qui peut l’être encore.

D’énormes moyens (avions, navires…) se déploient autour de Port au Prince, pour apporter, autant faire que ce peut, aide et compétences.

Demain, quand ce pays martyre ne sera plus sous les feux de l’actualité…demain, quand la générosité se déversera ailleurs, là où un autre séisme, un tsunami, une tornade, auront semé peur et mort… demain en Haïti: des enfants continueront de périr par milliers faute du pain, du riz, ou du maïs quotidien, faute d’eau potable, faute du médicament que les associations ne peuvent plus envoyer (Loi Bachelot sur les MNU).

Demain, quand les routes et les décombres seront déblayés, quand les vivants auront été recensés et devrons continuer à vivre … les associations humanitaires prendront le relais des gros organismes actuellement à l’œuvre.

Terre des enfants, présente en Haïti, poursuivra son travail de secours aux enfants les plus en détresse. Comme nous le faisons depuis 30 ans, nous soutiendrons l’enfance en grande précarité :

  • parrainages,
  • aide aux enfants sourds, muets et aveugles de l’Institut Montfort,
  • construction du dispensaire de Ségur,
  • construction de l’école Maria Goretti, où sont scolarisés, le soir, après leur travail , les petits ‘restavec’( enfants esclaves ), envoi annuel d’un conteneur de nourriture et matériel scolaire,
  • création d’une ferme-école pour la formation des ados des quartiers les plus pauvres,et pour la nourriture des enfants de l’institut Montfort,
  • classes de formation professionnelle pour filles …etc.

Nous vous appelons à l’aide : Dès que la situation sur place le permettra, nous enverrons un Faire un don