L’action menée par « Terre des enfants » en Roumanie fêtera ses 30 ans en février 2020.
Luciana Jinga historienne roumaine m’avait contactée il y a déjà 2 ans car elle commençait une enquête sur les associations humanitaires qui étaient intervenues en Roumanie.
Actuellement « Terre des enfants » soutient toujours les deux2 écoles maternelles de Moldova Noua, mais nous avons aidé de 1991 à 2007 deux associations chrétiennes roumaines dans la mise en place de trois projets : La Maison des Enfants de la Rue « Fratii Lui Onisim » à Timisoara, et Les deux maisons « Déborah » à Giarmata, qui accueillent des fillettes et jeunes filles victimes de violence dans leur famille. Ces trois structures fonctionnent toujours, havre de paix pour beaucoup d’enfants.
Voici des extraits du texte de Luciana Jinga, historienne qui a mené une recherche pendant deux ans sur l’aide humanitaire envers les enfants de Roumanie (1980 – 2007).
La recherche s’appuie principalement sur les enquêtes et les archives privées des organisations humanitaires (journaux personnels, photos, lettres, coupures de journaux, etc.).
C’est dans ce contexte que j’ai contacté l’association « Terre des Enfants« .
J’ai eu accès à tous les rapports des missions effectuées (1990 – 2007), aux bulletins de « Terre des enfants« , au press-books de photos, à l’archive concernant les projets menés en Roumanie.
Selon les critères analysés (durée de l’intervention, retour et informations des bénéficiaires, nombre de bénéficiaires, résultats à longue terme) l’association « Terre des Enfants » est un exemple positif.
« Terre des Enfants » est une des rares organisations humanitaires qui n’ait pas abandonné leurs projets en Roumanie après l’entrée du pays dans l’Union Européenne.
Toujours à l’écoute des bénéficiaires et toujours en partenariats avec eux, « Terre des Enfants » a eu la sagesse d’évaluer sans parti pris les besoins de la communauté qui reçoit l’aide.
La pérennité de l’aide a facilité des résultats à longs termes, dans ce cas, des enfants qui ont mieux intégré le milieu scolaire, qui ont été réintégrés dans la vie sociale grâce à l’apprentissage d’un métier (pour les enfants accueillis à la maison « Fratii Lui Onisim » ou aux deux maisons « Déborah« .)
Un autre élément positif est la transparence sur le financement et la manière dans laquelle le budget est dépensé.
En ce qui concerne la perspective du genre, j’ai pu constater le respect de l’égalité homme femme, au niveau du personnel investi dans les actions des projets, mais aussi au niveau des bénéficiaires. »
Luciana Jinga.
Continuer? Voici en réponse le message de Véselina envoyé le 22 Mai 2019 :
« Chers amis : Voici encore une année scolaire qui se finit et vous êtes toujours avec nous. Chez nous le printemps est capricieux car il pleut chaque jour et il fait froid. Aux écoles maternelles tout va bien, il fait chaud, tout est propre et la nourriture est bonne. Les enfants viennent chaque jour et avec des institutrices ils font des activités scolaires dans les salles de classe. Avec les enfants, nous avons appris des poésies, des chansons et à compter jusqu’ à 10 en français. Grâce à vous les enfants pauvres ont assuré une bonne éducation et la nourriture. La situation de notre ville est très difficile. Il n’y a pas de travail, les jeunes partent dans d’autres villes ou dans d’autres pays et leurs enfants restent chez les grands parents et parfois chez les voisins. Dans la ville restent les retraités et les enfants. Les prix ont augmenté et les revenus sont bas, la population se débrouille de façon très difficile. Votre aide est très importante et bienvenue. Parrains et Terre des enfants nous vous remercions pour tout ce que vous faites pour nous. Nous vous souhaitons une très bonne santé et tout le meilleur. Avec l’amitié. VESELINA BRAILA»