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Assemblée Générale 2019 : Rapport Santé Madagascar

Comme chaque année, voici un petit aperçu de la prise en charge de la Santé à l’ONG de Tamatave.

Après la fermeture du dispensaire, il a été signé un contrat avec SOS médecin qui prévoit le suivi des enfants de la Maison Antoine ainsi que la rédaction des rapports médicaux pour les adoptions et le suivi de tous les enfants parrainés.

Les consultations, les frais pharmaceutiques et les examens complémentaires (radio, biologie, spécialistes) sont gratuits pour les malades.

En cas de besoin exceptionnel, il peut être fait un appel au don. Cela a été le cas de Katia qui, grâce à la générosité des donateurs (2500 euros), a pu bénéficier d’une prothèse de hanche.

Voici un exemple de la répartition des dépenses sur un trimestre :

– Médicaments : 1 512 euros

– Analyses et radios : 231 euros

– Consultations médecins : 432 euros

– Dentistes : 12 euros

– Spécialistes : 11 euros

TOTAL : 2 198 euros.

En ce qui concerne les salariés, il a été décidé d’arrêter leur prise en charge en raison de la diminution du budget qui ne couvre plus toutes les dépenses.

Cependant, cette année, nous avons du faire face à des situations d’urgence particulièrement dramatiques qui ont touché plusieurs salariés et nous avons du allouer à nouveau un budget :

– Liva : le bibliothécaire de 35 ans est décédé 3 mois après la déclaration d’une grave maladie.

– Victor : le gardien du siège, même tranche d’âge, est décédé en 15 jours.

Pour ces deux salariés victimes de l’état sanitaire déplorable du pays, nous avons pris en charge les soins médicaux et funéraires pour un montant de 500 euros par salarié, mis en place un parrainage pour un enfant de chaque foyer et une distribution de produits de première nécessité aux mamans.

Cette année, les salariés ont souffert également de problèmes dus à l’insécurité croissante du pays :

– Andry : le gardien remplaçant de la Maison de Pierre s’est fait agresser sur son lieu de travail. Les assaillants ont pris la fuite. Il s’en est suivi son interpellation par la police et sa mise en prison alors que c’était la victime. La négociation par les responsables a coûté 1000 euros.

– Romuald : un autre salarié a été également agressé sur son lieu de travail. Les frais de prise en charge ont coûté 1000 euros sans que celui-ci n’ait retrouvé toutes ses capacités.

Malgré les réductions budgétaires, nous essayons de faire en sorte que tous les enfants soient bien soignés et que les salariés soient pris en charge dans les cas extrêmes et ponctuellement.

Florence Gaufrès

Référente Santé