Voyage tant espéré !!
Depuis une dizaine d’années que je participe à l’association TDE, je disais toujours : un jour…
Et puis, la chance le destin enfin bref un ensemble d’éléments se sont liés (merci papa, merci maman, comme en colo) et ce doux rêve, mon souhait le plus cher est devenu réalité !
Plein de questions dans ma tête se sont bousculées durant le compte à rebours avant le départ, je ne peux toutes les citer mais celle qui revenait sans cesse : comment cela va être ???
C’était génial, géant, fabuleux, grandiose, inespéré, fantastique….un dictionnaire de vocabulaire ne suffit pas à l’indéfinissable
J’ai aimé, j’aime et j’aimerai MADAGASCAR !!!
Je livrerai mon voyage au « BOL DE RIZ » prévu en janvier, avec photos à l’appui, je vais simplement pour l’édito de la prochaine revue, vous communiquer simplement quelques sensations sur ce voyage qui a été chargé chaque jour d’émotions intenses, différentes, pleines et lourdes et sur cette mission qui a été vécue comme une récompense suprême!
Après un long vol, les bagages à récupérer, les changes en Ariary, brefs les différents transferts nécessaires, ainsi que l’obtention de notre visa en ¾ d’heures notre transporteur nous dépose à l’hôtel où nous récupérons les clés de chambre (nous sommes 9 à voyager ensemble) et une première nuit très courte (car je rencontre ma « colocatrice » Alexandra après quelques échanges dans l’avion) nous nous découvrons réellement en face à face et c’est une osmose mutuelle (donc nuit écourtée…tellement à dire sur tout…tellement de points communs…tellement bavardes toutes les deux…tellement heureuses de partager notre nouvelle expérience, car nous sommes les seules du groupe à venir pour la première fois).
Famille DEO : BRAVO ET MERCI NOTAMMENT A NICOLAS sur le chemin de ma rencontre avec ma filleule il a été un soutien pour moi, par sa présence et sa générosité que je ne pouvais imaginer.
Il m’a aidée à partager ces rares moments, délicats d’une première et merveilleuse rencontre avec Ma NANOU LEA.
Toutes les personnes que j’ai croisé au fil de mon voyage, je les remercie toutes !j’ai reçu les plus beaux témoignages humains, que l’on puisse imaginer un jour recevoir dans sa vie. MERCI !!!
De l’affection, de la reconnaissance, des sourires, de l’amour simple, beau égal à leur générosité, ces mains ouvertes devant moi que j’ai prises dans les miennes afin d’échanger nos pensées tout simplement en se regardant, en se souriant, non, pas de faux semblant, du bien réel, du bien concret.
Une mission où j’ai appris, que NOUS NE DEVONS EN AUCUN CAS ABANDONNER NOTRE SOUTIEN A NOS PETITS ET GRANDS DU BOUT DU MONDE.
Il reste indispensable de continuer nos activités ici pour que notre engagement, apporte là-bas un soutien si minime soit-il, il engendre des centaines de sourires ! SI BEAUX !
Le fonctionnement de l’ONG est admirable, supervisé par une Mme ODETTE FORMIDABLE, effectué par UNE EQUIPE soudée, engagée, afin de permettre aux enfants d’atteindre une vie meilleure ! Et Dieu sait si cela est nécessaire, VITAL ; ils ont fait un travail considérable afin de nous présenter une inauguration fantastique pour la Maison de Pierre , nous avons été accueillis, chantés et nous avons pris la valeur de la charte en pleurant de joie devant un tel dévouement ! à chacun de vous BRAVO ET MERCI .
Parmi mes rencontres, la plus marquante pour moi a été CLAUDINE, tous les jours, oui, sans exception aucune, elle a eu le sourire (ha ! hormis lors de notre départ, qui fut vécu très douloureusement), c’est une personne digne de toute confiance, elle connait tous nos filleuls et marraines ou parrains correspondants dans chaque centre ! Elle est notre lien le plus proche de nos petits protégés ! J’ai accompli ma mission grâce à elle, elle a été mon mentor malgache, son investissement dans son travail, le temps et l’énergie qu’elle donne !! Pour tout ce temps passé en ta merveilleuse compagnie, nos échanges, notre complicité, ton aide si précieuse, ta générosité, bref POUR TOUT : MERCI CLAUDINE. MERCI POUR LA BELLE PERSONNE QUE TU ES.
Difficile de m’arrêter sur une personne, un centre, sur 17 jours de voyage il y a bien sûr en suivant mes rencontres (au cours de ma mission : prendre des nouvelles des petits parrainés), des enfants qui m’ont touchée particulièrement, ce fut le cas au foyer Ste Madeleine avec A.et R., le mutisme, les craintes, mes pleurs, les gestes, les échanges et il y a des moments très, trop difficiles pendant lesquels les silences sont lourds , des temps qui amènent les larmes aux yeux et qui nouent la gorge et puis cet aboutissement récompensé par le plus beau des sourires…
Il y a le Foyer OLOMBOVAO, des petits et des grands ?même combat, main dans la main, avec la touchante Mme VOHANGY pour les encadrer avec dévouement et dans le respect des règles de vie…
Il y a aussi eu ces moments entre nous 9, chez Irma, touchante et généreuse hôtesse de notre havre de repos , prévenante (surtout pour l’insécurité régnante), « Comme chez Soi » est l’adresse de Tamatave à retenir, nous avons eu un accueil et un séjour fantastique avec compris des soirées inoubliables !!!(Guy et Flo ne peuvent oublier la chanteuse de cabaret, et Philippe le karaoké…). Quant à moi, que de fous rires avec Alex et Monique G., des câlins à Lucienne, des discussions avec Monique B. et puis que d’anecdotes et d’histoires vécues par Eliane à écouter sans se lasser !
Sans oublier les coupures d’électricité chaque soir, l’achat artisanat chez Tiffany et au Bazarbé . Et puis la bonne cuisine malgache appréciée tout autant que Flo en se léchant les doigts !
Non rien ne s’oublie d’un voyage tant espéré, et surtout pas les enfants, tous ces enfants dans leur misère, ces têtes noires frisées , tressées, tous ces petits que j’ai serré entre mes bras, qui sont abandonnés ou bien élevés par une autre personne de proximité, tante, oncle, frère,…
Tous ces enfants allant nus pied, vus au cours de nos traversées et divers transports, ils lavent les gamelles au point d’eau qu’ils trouvent non potable bien sûr ! ils portent des paniers sur la tête, ils véhiculent des poids de riz, charbon, bois, fruits ou légumes sur des confections de chariots improbables, au milieu des zébus, ils portent, tirent, marchent, travaillent, tirent les pousses au travers de paysages magnifiques si ils sont en brousse ou bien dans la misère de la grande ville et le plus dérangeant , pour moi serait de le décrire : rien n’est assez définissable, pour transcrire les ressentis, les émotions au fil de ces journées partagées !j’oublie mes mots !
Et depuis, je suis devenue une inconditionnelle des « sens » Malgaches car, si ils sont identiques de nom, mais ma perception les a rendus différents au cours de ce voyage :
Le toucher : on est plus proche par le toucher, leurs deux mains tendues systématiquement n’ont rien de comparable avec nos poignées de main, il y est compris un respect, ce n’est pas simplement une politesse, c’est aussi un remerciement du fond du cœur.
La vue : leurs regards chargés des difficultés de la vie subie, même si ils sont empreints de tristesse, de larmes de honte, ou bien de joie, je ne peux pas les comparer à nos échanges visuels habituels, tellement restrictifs, là j’ai à nouveau reçu de si jolis cadeaux par des yeux emplis de lumière.
L’ouïe : il a fallu développer mon ouïe car le murmure est de rigueur et signe de crainte, bien qu’ils sachent chanter haut et fort, les échanges sont plein de pudeur,
L’odorat : il y a de mauvaises odeurs bien évidemment puisque l’assainissement n’existe pas, mais il y a aussi au marché les subtiles de la cannelle, de la vanille, les fortes des poivres, piments et clous de girofle…
Et bien sûr le goût : alors même si on ne connaît pas il faut gouter on est toujours surpris et très souvent agréablement (bon pas par le piment pour moi !!) mais le songe (hein Monique…)
Cette racine découverte chez ma filleule à la consistance d’une pomme de terre, la coupe d’une galette, la couleur beige douteux mais un gout si surprenant et délicieux de châtaigne.
Ils n’ont rien (matériellement parlant), et ils savent quand même offrir ce rien avec le sourire.
Ils sont bien plus riches que nous ! Ils ont cette richesse du cœur celle qui ne s’achète pas, celle que l’on donne avec le regard !
Après l’inauguration en présence de M et Mme Fromental ainsi que d’Eric « l’archi »et notre mission sur Tamatave achevée, nous avons passés trois jours sur TANANARIVO, une rencontre exceptionnelle m’a marquée là-bas, bien évidemment Ma Filleule, les hauts plateaux traversés, extraordinaire rencontre avec Sa famille dans SON village, au bout du bout du monde !!avec la fantastique Sœur Baptistine qui a réussi à construire un centre à la sortie de TANA dans un espace fabuleux avec toutes commodités et surtout modernités.
ET puis l’Accueil vertigineux à LA RUCHE : dirigé par une main de fer dans un gant de velours…Rolland
La directrice tout aussi remarquable, enthousiaste équipe et performante aussi, que de talents dans cette maison, car il y a autant d’amour partagé que sous un toit familial !!
Des enfants fantastiques, magnifiques, merveilles du monde réunis, dans les chants comme sur les bancs des études, de belles futures grandes personnes vont éclore, pousser, et se transformer comme nos chers étudiants méritants rencontrés aussi sur TANA.
Tous les enfants sont beaux mais il faut les nourrir, les soigner et les éduquer,
REALISEZ UN PARRAINAGE ! PUIS UN VOYAGE ! ENGAGEZ VOUS DANS CETTE ACTION HUMANITAIRE DE TERRE DES ENFANTS !!! 25€ PAR MOIS
EN RETOUR SI VOUS LE FAITES VOUS GAGNEZ BEAUCOUP PLUS QUE L’ENGAGEMENT DANS UNE ASSOCIATION !
VOUS RECEVEZ L’AMOUR D’UN ENFANT A QUI VOUS AVEZ APPRIS A ETRE UN ADULTE AVEC DES VALEURS !
Visitez les centres, serrez les enfants dans vos bras, pleurez, riez, comme il pleut et il fait soleil, ces rythmes sont humains et naturels, échangez vos impressions avec les malgaches, rencontrez les dans leur univers !
filleule Augustine
Vous serez HEUREUX DU RESULTAT ENGENDRE PAR CETTE PETITE SOMME VERSEE MENSUELLEMENT.
Voilà
MAGNIFIQUE ? non ETOURDISSANTE et surtout INOUBLIABLE MISSION
MERCI Monique Gracia pour tout et pour aussi et surtout simplement.
ECHANGE ET PARTAGE RESTERONT LES MOTS CLES DE MON VOYAGE.
Isabelle Prommier