Extraits de « Madagascar Tribune », septembre 2012
La crise que traverse la Grande île actuellement ne se limite pas à la politique, la majorité de la population vit au quotidien une crise sociale et économique.
« Il y a une urgence à signaler dans la Grande île, le bilan sur le plan social est macabre », a annoncé Fatma Samoura, coordinatrice résidente du système des Nations-Unie (SNU).
Elle a tiré aujourd’hui, à Tana, la sonnette d’alarme sur la réalité dans laquelle vivent au quotidien les Malgaches, lors de la présentation de sa lettre d’information relative à la situation sociale à Madagascar.
138 000 enfants de plus ne sont plus scolarisés. Plus des trois quarts des ménages vivent sous le seuil de la pauvreté. 50% des enfants malgaches sont mal nourris. Des centaines de Centres de santé ferment leurs portes.
Ainsi, le taux de pauvreté a augmenté de 7,8 % en l’espace de cinq ans. «La pauvreté a atteint 68,7 % de la population en 2005. Mais aujourd’hui, 76,5 % de la population vit avec moins de 468 800 ariary, soit 234 dollars par personne par an », (Environ 15 € par mois) souligne le rapport.
Ce sont les enfants qui sont touchés de plein fouet par cette pauvreté. « 84,5 % des enfants de 0 à 4 ans et 82,1 % de ceux âgés de 5 à 14 ans vivent en dessous du seuil de pauvreté », enchaîne la lettre.
Cette situation entraîne des réactions en chaîne négatives. « Le taux des enfants de 6 à 10 ans non scolarisés est passé de 260 000 en 2008/2009 à 399 362 de 2009/2010 », signale Fatma Samoura (…).
Résultats scolaires :
La circonscription scolaire d’Ambositra vient de publier les résultats officiels de l’examen du BEPC pour 2012 dans le district d’Ambositra.
Comme il fallait s’attendre, avec la grève des enseignants fonctionnaires, les résultats ne sont guère encourageants dans l’ensemble avec seulement 27,61% de réussite pour les CEG du « fanjakana contre plus de 50% l’année dernière, a expliqué le chef CISCO (…).