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Madagascar, désastres écologiques

A la fin de 2014, Madagascar subissait une invasion acridienne jusqu’à Antananarivo. Ensuite, on a eu une épidémie de peste dans les zones rurales et à partir de début février, des inondations massives ont sinistrés les principales villes du pays. La tempête « Chedza » avait déjà sinistré des milliers de personnes et ensuite, plusieurs tempêtes tropicales ont provoqués des ruptures de digues à Antananarivo.
A la fin du mois de Mars, 2 autres systèmes dépressionnaires ont amenés plusieurs jours successifs de pluies et on rapporte aussi que Tamatave connait aussi son lot d’inondations : Gros dégâts sur Tamatave, Majunga, Morondava, le Nord de l’île, des milliers d’hectares de rizières sont détruits.
Sur l’ensemble de ces catastrophes, les autorités estiment qu’il y a environ 100 000 personnes qui sont affectés directement ou indirectement. Mais de nombreuses ONG estiment que ce nombre de 100 000 est en dessous de la réalité. Le chiffre de ces sinistrés se base principalement sur les inondations de Tananarive, mais ceux de Tamatave n’ont pas été pris en compte et on ne doit pas oublier les 7 000 déplacés du sud qui ont fuit la famine.
Dans le sud, région de Tuléar et Fort–Dauphin, c’est la sécheresse. D’après L’UNICEF,. 400 000 souffrent du « KERE », de la famine absolue, qui les fait se nourrir de cactus et d’herbe, quand ils en trouvent. L’eau des ruisseaux ou de sources souvent non potables est transportée sur des dizaines de kms et se vend 3 fois plus cher qu’en janvier..
L’aide internationale « PAM » (programme alimentaire mondial) qui distribue des produits de première nécessité (riz, huile, sucre) a été interrompue dans les villes pour être privilégiée dans les zones de famine.