A Tamatave, les fondations de « Femme à venir » ont duré près de 3 semaines.
Il a fallu creuser profondément dans un sol sablonneux des tranchées de près de 1,5 m, qu’on a tapissé de roches. Puis on a coulé des blocs de 1 m² pour supporter chaque pilier en béton armé. La nature du sol a nécessité ces profondes assises de béton.
Et ici, tout est fait sur place : Le ferraillage dans la rue, le béton retourné avec des petites pelles, les traditionnelles « angady » qui ressemblent à des pelles de plage pour enfant. Même les moellons sont moulés sur place quelques jours avant.
Une fois les piliers de fondations secs, on a coulé les longrines, longues barres de béton armé très lourdement ferraillées, pour relier les poteaux entre eux. Pas de camion toupie, mais des centaines de voyages avec des seaux de béton, et des sacs de graviers portés sur la tête.
Et qui a vu les casseurs de pierres qui préparent le gravier en cassant des grosses pierres avec une petite masse n’oublie jamais le bruit du marteau ni la tête épuisée de ces bagnards qui doivent préparer des centaines de kg de gravier pour espérer gagner un petit euro.
Une fois les fondations enterrées, les murs du rez de chaussée ont commencé à monter.
La dalle du sol doit suivre, puis début décembre, la dalle du 1er niveau sera supportée par une forêt de petits poteaux de bois.
L’entrepreneur voudrait couler le 1er étage avant les grosses pluies et les cyclones de janvier.
Un gros morceau complexe sera la fin de l’escalier qui réunira la partie « Maison de Pierre » et « Femme à venir ». (Mise en place en Janvier, février, si le temps le permet…).
Comme cadeau de Noël, on espère la fin de la 1er tranche : la « Maison de Pierre« .
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