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Ecole "La Ruche" en avril 2018

Nous étions en mission, Danièle et moi, à Madagascar au mois d’avril pour “Accueil aux Enfants du Monde“. Une partie de notre mission s’est déroulée à Tananarive, puis en province, à Mananjary, au Sud-Est, au bord de l’Océan indien. De retour à Tananarive, nous avons pu rencontrer le matin du 16 avril, les enfants et le personnel de La Ruche.

L’école de La Ruche est construite sur un terrain en pente en forme de « L » majuscule. L’ensemble du terrain est maintenant pratiquement occupé par des constructions, dont certaines très récentes abritent les collégiens. Elle se trouve au bout d’une ruelle empierrée, en pente et en cul de sac. D’ailleurs un muret en béton a été érigé à quelques mètres de la porte d’entrée pour empêcher l’eau de pluie de pénétrer dans l’école. L’ensemble du terrain est protégé par des fils de fer barbelés fixés au-dessus des murs d’enceinte. Un gardien est chargé de la sécurité.

Le bureau de M. Rolland, président de l’association « La Ruche », se trouve tout de suite à l’entrée, tandis que celui de la directrice, Mme Victorine, est situé au fond du terrain, à l’entrée du collège nouvellement bâti, ce qui lui permet de surveiller aisément l’ensemble de la cour pendant les récréations. Deux personnes supplémentaires sont chargées de la surveillance.

 

147 garçons et 135 filles fréquentent les classes du primaire, encadrés par 7 institutrices. 13 professeurs sont chargés de mener leurs élèves jusqu’au brevet. Les filles sont plus nombreuses au collège, à savoir 86 filles pour 76 garçons qui fréquentent les classes de 6ème jusqu’en 3ème. Le but de l’équipe pédagogique était de poursuivre le suivi des enfants parrainés au collège, ce suivi leur échappant trop souvent dès qu’ils quittaient l’école élémentaire. Il semble que le but est atteint, car nous avons pu constater que les enfants parrainés étaient nombreux dans les classes de 6ème à 3ème. Une seule directrice pour l’ensemble de ces enfants (il s’agit tout de même de 444 élèves dont 223 garçons et 221 filles !) Lourde responsabilité. Les classes sont chargées, mais les élèves sont très disciplinés et bien encadrés. Nous avons eu accès à toutes les classes, accompagnés par la directrice et M. Rolland. Nous avons eu droit à des récitations, des chants ou des exercices de calcul au tableau. La directrice exige que les enfants parlent le Français lors des récréations.

Nous avions apporté quelques bonbons qui ont été distribués par les enseignants aux enfants très rapidement rangés, sous l’autorité de la directrice, à l’entrée, devant le bureau de M. Rolland et de Mme Séhéno, trésorière, chargée également de la gestion des parrainages.

Quatre personnes préparent le repas chaque midi. Nous avons rencontré des enfants calmes, heureux de fréquenter cette école implantée par TDE dans un des quartiers les plus pauvres de la capitale.

Hubert Loehr Référent de l’école “La Ruche